Généralités sur le fonctionnement des chaussées
Le poids du véhicule est transmis au sol sous forme de pressions par l’intermédiaire des pneumatiques.
D’une manière générale, les sols ne peuvent supporter sans dommage de telles pressions. Si le sol n’est pas assez porteur, le pneu comprime le sol et il se forme une ornière. Si le sol est porteur, il se passe deux choses imperceptibles :
- Le sol s’affaisse sous le pneu. C’est la déformation totale.
- Lorsque la roue s’éloigne, le sol remonte mais pas totalement, il reste une déformation résiduelle
Il existe deux modes de fonctionnement mécanique des chaussées :
Les chaussées souples : qui sont constituées d’un corps de chaussée en matériau non traité et en matériau traité au bitume. Celle-ci ne pouvant mobiliser que de faibles efforts assimilables à une flexion, la répartition des efforts verticaux sur le sol support est modérée. Le critère principal de dimensionnement d’une chaussée souple réside donc dans la limitation de la sollicitation du sol support de manière à éviter sa plastification qui se traduirait en surface par importantes déformations de la chaussée.
Les chaussées rigides qui sont constituées d’un corps de chaussée en matériaux traité au ciment ou en dalle béton. C’est matériaux présentent une forte rigidité et peuvent par conséquent mobiliser des efforts notables de traction par flexion. La répartition des efforts au niveau du sol support conduit à une faible sollicitation de ce dernier. Le principal critère de dimensionnement d’une chaussée rigide réside dans la limitation des efforts de traction par flexion des matériaux sous l’effet de la répartition des charges.